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A rural learning moment / Un moment d’apprentissage en milieu rural

EDITOR’S NOTEBOOK / NOTE DE LA RÉDACTRICE

March 5, 2020 Joni Turville, Editor-in-Chief, ATA Magazine / Rédactrice en chef de l’ATA Magazine

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MANY YEARS AGO, before I came to work full-time at the Alberta Teachers’ Association, I accepted a position as one of the Association’s instructors. This group of classroom teachers works with the support of the Association to facilitate workshops across the province for ATA locals, schools and jurisdictions. The training we experienced together helped me to become comfortable in facilitating adult learning and brought a great deal to my teaching practice as well. Incidentally, you can find out more about the Association’s workshop program and instructor corps on page 38 of this issue.

One of the first workshops I delivered was in the northeast part of the province. I arrived at the jurisdiction office early so I could set up my materials and greet participants at the door. As the teachers came in, I moved around the room and chatted with as many people as possible. 

I was astounded to learn how long people had driven to attend the workshop—two, two-and-a-half or even three hours were not unusual—and they would repeat the drive after our half-day workshop was completed.

From my suburban-centric perspective, this was quite jarring. Of course, I knew the physical size of our province and that we have many rural schools, but my commute to my central office was about 10 minutes and the longest commute within the school district was 15 minutes. For my colleagues and me, it was easy to hold after-school meetings and collaborate with each other. Somehow, I hadn’t really registered the challenges a teacher might face when their colleagues were spread across many, many kilometres.

I suspect that this disconnect still exists, so I’m very excited about this issue and our feature on rural education, which is dedicated to my colleagues who teach in rural settings and those of us who have much to learn about your challenges and opportunities.
As ever, thanks for reading and thanks for all you do for the students of Alberta.

 

Un moment d’apprentissage en milieu rural

IL Y A BIEN LONGTEMPS, avant de venir travailler à plein temps à l’Alberta Teachers’ Association, j’ai accepté de faire partie de l’équipe des instructeurs de l’ATA. Cette équipe formée d’enseignants titulaires de classe travaille en collaboration avec l’ATA afin de faciliter, dans toute la province, la mise en place d’ateliers destinés au personnel des sections locales de l’ATA, écoles et conseils scolaires. La formation que nous avons suivie m’a beaucoup appris sur la manière de faciliter l’apprentissage des adultes, et a aussi énormément contribué à l’amélioration de ma propre pratique de l’enseignement. Soit dit en passant, vous trouverez davantage de renseignements sur les programmes de formation offerts par l’ATA et sur le groupe d’instructeurs à la page 38 de ce numéro.

Un des premiers ateliers que j’ai animés se déroulait au nord-est de la province. Ce jour-là, je suis arrivée tôt au bureau du conseil scolaire pour installer le matériel et accueillir les participants. Au fur et à mesure que les enseignants entraient dans la salle, je passais de l’un à l’autre afin de faire un brin de conversation avec le plus grand nombre d’entre eux. 

J’étais sidérée par la durée des trajets qu’ils avaient effectués en voiture pour venir assister à l’atelier - deux heures, deux heures et demie et même trois heures de route étaient chose courante - et ils allaient refaire le trajet inverse après l’atelier qui durait une demi-journée.

De mon point de vue de banlieusarde, c’était pour le moins choquant. Bien entendu, je connaissais l’étendue géographique de notre province et je savais qu’elle comptait de nombreuses écoles rurales, mais 10 minutes me suffisaient pour aller au bureau central et je ne mettais jamais plus de 15 minutes pour parcourir le plus long trajet au sein de mon district scolaire. Pour mes collègues et moi, il était donc facile de rester à l’école après les réunions tenues en fin de journée pour travailler ensemble. 

D’une certaine façon, je n’avais pas vraiment réalisé les défis que doit surmonter un enseignant dont les collègues sont dispersés dans des écoles situées à des centaines et centaines de kilomètres les unes des autres.

Je soupçonne que ce manque de collaboration entre collègues dû à l’isolement existe toujours, c’est pourquoi je me réjouis de la sortie de ce numéro qui met en avant l’éducation en milieu rural. Il s’adresse non seulement à mes collègues qui enseignent dans ce milieu, mais aussi à ceux parmi nous qui ont beaucoup à apprendre des défis et opportunités auxquels ils doivent faire face.

Comme toujours, merci de faire partie de nos fidèles lecteurs, et merci de tout ce que vous faites pour les élèves de l’Alberta.

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